Accompagnement d'une addiction

Les femmes enceintes ayant des conduites addictives doivent relever d’une prise en charge multidisciplinaire dans un réseau organisé.

Ce réseau organisé implique les différents intervenants (médecin généraliste, psychiatre, addictologue, tabacologue, obstétricien, pédiatre, sage-femme).

La mise en place d’un traitement de substitution des opiacés ou d’un sevrage selon les substances consommées. Le RPVM a signé une convention de partenariat avec l’Association DAPSA (Dispositif d’Appui à la Périnatalité et aux Soins Ambulatoires)

L’action du réseau de santé DAPSA vise à faciliter l’accès aux soins et la continuité de la prise en charge médicale, psychologique et éducative des parents ou futurs parents en difficulté avec leurs jeunes enfants de moins de trois ans et/ou présentant des troubles somatiques ou psychiques, y compris en lien avec une addiction actuelle ou passée. Cette action d’accès aux soins s’étend également aux enfants, qu’ils soient présents ou non au domicile parental.

Le tabac

L'augmentation du nombre de fumeuses a des conséquences néfastes avant, pendant et après la grossesse.

Le tabagisme est-il mauvais pour la fécondité?

Oui, il peut augmenter le délai nécessaire à la conception. Dès l’arrêt du tabac, tout peut redevenir normal. Vouloir faire un enfant est une très bonne raison d’arrêter de fumer.

Quelles sont les conséquence du tabac sur la grossesse elle-même?

Fumer durant la grossesse comporte un certain nombre de risques :

• Le tabac serait responsable d’environ 35 % des grossesses extra-utérines, c’est-à-dire que le fœtus ne s’implante pas au bon endroit.
• Le risque de faire une fausse couche au début de la grossesse est trois fois plus grand.
• Le tabac est une cause d’accouchement prématuré.

Traitements par prescription de substituts nicotiniques

Les traitements d’aide à l’arrêt sont autorisés pendant la grossesse.La prescription de substituts nicotiniques (patch, gomme…) est autorisée pour les femmes enceintes qui ne parviennent pas à arrêter de fumer. Leur utilisation doit cependant se faire sous contrôle médical pour les femmes enceintes ou les mamans qui allaitent.Cependant l’idéal est d’arrêter de fumer avant d’être enceinte. Si cela n’a pas pu se faire, l’arrêt sera toujours bénéfique à n’importe quel moment de la grossesse, pour la future maman, le fœtus ou le bébé. Il n’est donc jamais trop tard pour arrêter de fumer

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1000 premiers jours vous en dit plus sur l'arrêt du tabac pendant la grossesse et l'allaitement cliquez

Alcool

Les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas de déterminer un niveau de consommation d’alcool ou une quantité d’alcool qui serait sans risque pour l’enfant à naître.

En vertu du principe de précaution, il est recommandé aux femmes enceintes de s’abstenir de toute consommation d’alcool pendant toute la durée de leur grossesse.

Lorsqu’une femme enceinte consomme une boisson alcoolique, l’alcool passe du sang maternel vers le sang du fœtus, au travers du placenta. La concentration en alcool dans le sang du bébé est rapidement aussi élevée que dans le sang de la mère. L’alcool transmis au fœtus est éliminé lentement car son foie n’est pas suffisamment développé.

Quels sont les effets de l’alcool sur le fœtus ?

Une consommation d’alcool ou des ivresses épisodiques tout au long de la gestation nuisent au développement du cerveau de l’enfant.

Ces consommations peuvent entraîner un retard de croissance et des atteintes du système nerveux central. Des malformations sont observées lorsqu’elles ont lieu au moment de la formation des organes du bébé (première partie de la grossesse). Les dommages sont irréversibles.

À long terme, les atteintes cérébrales sont à l’origine d’un retard intellectuel (troubles de l’apprentissage, de la mémorisation, de l’attention, etc.) ou de troubles du comportement qui se manifestent au fur et à mesure de la croissance et du développement psychomoteur de l’enfant.

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Cannabis

Le cannabis est un ennemi de la fertilité

La consommation de cannabis a une conséquence dont on parle trop peu, à savoir un effet négatif sur la fertilité masculine et féminine.

En effet la consommation régulière de cannabis chez la femme entraîne des perturbations du cycle et de la qualité d'ovulation.

La consommation de cannabis, tout comme celle de l'alcool et du tabac, est à proscrire durant la grossesse. Les enjeux pour l'enfant à naitre sont trop importants pour qu'une consommation, même occasionnelle, puisse être encouragée.

Au sein des fumeurs de cannabis se trouvent des jeunes femmes enceintes. Celles-ci doivent être informées sur les risques. Pendant la grossesse, le cannabis augmente le risque d’accouchement prématuré. Et plus tard, les enfants présentent plus souvent des troubles cognitifs.

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LA CONSIGNE EST ZÉRO ALCOOL, TABAC, CANNABIS PENDANT LA GROSSESSE!

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